Réalisations

12-13 août 2015 se réalisai un vieux projet. Cette voie qui nous a tant fait rêver... on l'a faite.
Un projet qui a été brutalement mis à l'écart suite à mon accident de 2012 est redevenu au fil des mois et des années un objectif concret. Le pronostic du départ,"s'il remarche un jour..., ce sera pas mal!!" n'est plus qu'un vieux cauchemar, une page est tournée. Galerie

les 17 et 18 avril 2011 nous sommes allé avec mon amie Nacéra accomplir un vieux rêve. La face nord est en condition et c'est en quelques sorte l'année de l'Eiger tant les conditions restent bonnes avec cette météo de rêve. 2 belles journées d'alpinisme avec un biwak 3 étoiles au "biwak de la mort" baigné de soleil et... seuls. Galerie

WI6+, 11 Longueurs, 450m
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sûrement la 5ème escension de cette voie magnifique et éprouvante!
Le 2.2.10, ayant eu vent que les conditions étaient bonne pour cette cascade on decide de tenter l'aventure. Loic Béguelin un jeune de la région qui nous a déjà aidé pour équiper notre nouvelle voie au Wetterhorn 'Into the wild' est de la partie ainsi que Thomas Senf un local avec qui nous avons partagé nos expéditions en Inde. Les conditions son optimales, vu la météo on ne prendra pas le soleil dans les dernières longueurs ce qui n'est pas plus mal pour la stabilité de l'édifice. départ au lever du jour les longueurs s'enchaînent avec un début délicat sur glace sèche et mince mais Loic s'en sort bien. La suite plus raide mais très délicate et exigeante nous propulse dans l'ambiance résolument gazeuse de cette cascade coinçée entre 2 départ de Base Jump. La fin plus raide mais en meilleure glace met à l'epreuve concentration et endurance et c'est à 16h30 après 9h30 passé dans la glace que le sommet est atteint. Une magnifique aventure partagée avec 2 amis pour ce qui est sans doute la 5eme répétition de la cascade. Bravo les ouvreurs!

Maroc, Taghia, "Sur le fil de la nuit", 570m, 7c+ max à vue!!
Après 2 jours de repos et la visite du souk de Zaouia ont est parti s'installer à la grotte du Real dans les gorges de Tadrarate pour être aux pied des plus beaux murs. Le lendemain 6h le 28.8.05 Nicolas Jacques et moi partons dans la voie. Je grimpe les 3 premières longueurs, Nico les 3 suivantes jusqu'au premier 7c qui passe à vue je repart avec les 3 suivantes, le 7c+ a été un des mes plus beaux combats mais ça passe.. Yeah.           plus d'infos

par les goulottes "Mc Intyres-Colton" VI, 6, 1200m.

Une belle aventure avec mon pote Nico. Une voie magnifique!  

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7c, abo inf, 900m 27-28 juillet, ascension de 'divine providence' en libre et à vue par D. Burdet et N. Zambetti.

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Du point de vue acclimatation on était au point Nicolas et moi. On venait de faire la noire de Peuterey et l'inniominata au m ont-blanc aussi. Comme la météo restait bonne on a tout de suite pensé à Divine. Nicolas y était déjà venu longtemps auparavant et il semblait que ce créneau météo nous permettrai de combler ce but. On est parti pour grimper mais sans idée précise quant au style. On avait peu grimpé cette année là c'était l'année du cours de guide donc beaucoup de montagne et de ski et peu d'escalade mais la motivatio n était là. Nous voilà au pied des difficultés. En plaine j'avais pas d'idée précise mais arrivé au pied du 7a+ (2 ème longueur du pilier) je me sentais pas vraiment pour l'artif. Les 2 RP's plus ou moins bon en cas de chute sont-ils suffisants pour le but à atteindre : un bon piège à friend 4-5 m plus haut? J'avais les pitons, un marteau au baudrier plus le matos technique mais ça paraissait faisable en libre alors c'est comme ça que je suis parti. au milieu de la longueur je me sentais bien alors j'ai laissé le marteau à un point et là j'ai compris que cette voie serait une voie de libre. Le lendemain matin vu le coup du jour précédent, Nicolas m'a laissé le plaisir de faire les longueurs difficiles devant, cadeau que je n'ai pas manqué d'honorer au prix de gros efforts, c'est vrai. Ça ne m'arrive pas souvent, pour me reposer entre 2 longueurs, de hisser des sacs mais ici c'est comme ça et j'aime ça. L'escalade c'est vraiment bien passée, c'était comme on peut s'imaginer quand tout va bien : rapide, efficace, et décontracté. Il y a des jours comme ça où tout roule. Il faut dire qu'on n'en est pas à notre première avec Nicolas et que l'entente est parfaite. C'est comme ça qu'on est arrivé à la dernière longueur de grimpe et que tout était passé à vue. L'arrivée au sommet sur un Mont Blanc désert c'est rare, et la descente aux cosmiques plus tard guidée par la guirlande formée par les frontales des premiers départs pour la "grande bosse", un retour à la civilisation pour le moins inhabituel. Mais heureusement, il y a les grandes bières aux cosmiques à 3 heures du mat pour clore cette aventure comme il se doit.

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